Voyage de 11 jours en Islande

Mardi 24 mai

De Keflavik à Hveragerði

Départ de Nantes hier en début d’après-midi, direction la gare de Massy-TGV. De là un bus nous dépose à l’aéroport d’Orly-Sud où se situe l’embarquement de Transavia.

Le vol prévu à 22h15, part finalement avec un peu plus d’une demi-heure de retard qui sera comblée durant le vol puisque nous atterrissons à Keflavik à l’heure prévue.

Le temps de récupérer nos bagages, de faire le change et nous rejoignons l’employé de Reykjavik Rent a Car qui nous attend pour nous conduire à leurs bureaux.

La prise de possession du véhicule se fait rapidement, en faisant le tour du véhicule, je m’aperçois que nous avons hérité du même véhicule que cet été, juste quelques kilomètres de plus au compteur, un peu plus de 106.000km, mais toujours aussi propre.

Nous nous rendons aussitôt au motel Alex, qui est tout proche de l’aéroport, dans lequel nous avions réservé un petit bungalow pour y passer notre première nuit, n’ayant pas trop envie de monter la tente au milieu de la nuit après une journée passée dans les transports.

Pour la première journée en Islande, nous prenons un peu notre temps.

A notre réveil, le temps est couvert et assez venteux.

La météo confirme ce type de temps dans la région de la péninsule de Reykjanes et le Sud, et annonce du mauvais temps sur le Nord-Ouest du pays pour les prochains jours. Par contre des éclaircies sont prévues dans l’Est. Nous décidons de laisser de côté pour l’instant le Nord et optons pour nous diriger vers l’Est.

Nous nous arrêtons à Njarðvik pour faire le plein de provisions, et prenons la route 44 en direction de Hafnir, où nous nous faisons une halte.

Le village n’est pas très grand, il doit compter une centaine d’habitant. Il est composé de quelques maisons de bois.

Au milieu du village, à côté de la petite église on trouve l’ancre du Jamestown, un cargo américain assurant le transport du bois, qui s’est échoué près du village en 1881.

Un peu plus loin, au lieu-dit Stampar, un petit sentier balisé parcourt le champ de lave et permet de découvrir deux petits cratères qui se sont formés lors de l’éruption des feux de Reykjanes aux environs de l’an 1200.

Nous poursuivons notre route vers les falaises de la pointe de Reykjanestá.

Celles-ci sont toujours aussi impressionnantes, la mer étant assez agitée.

Nous en profitons également pour faire un petit tour du côté de Gunnuhver, avec ses marmites bouillonnantes et ses couleurs irréelles.

Nous décidons d’emprunter la route 428 que nous ne connaissons pas. Bien que non classée F, un panneau en interdit l’accès aux véhicules non 4x4.

C’est une piste pas très dure, pratiquement parallèle à la route 42, qui chemine à travers le massif, et qui offre de très beaux paysages.

Nous retrouvons la 42, et nous dirigeons vers Reykjavik, puis Hveragerði, où nous nous installons au camping pour passer la nuit.

Kilométrage : 160 km